samedi 29 décembre 2007

A l'ouest...

(Suggestion : à lire en écoutant : "A l'ouest", d'Olivier Gann : cliquer sur ce titre pour l'entendre).

Pour moi qui voyage peu hors de France, et qui habite dans l'est, partir, c'est souvent aller vers l'ouest. Rien que le mot est toute une promesse : de vacances, de retrouvailles, de nouveaux espaces...

Au crépuscule, se diriger vers cet horizon lumineux est fascinant. Magie de l'ouest au couchant : le soleil n'en finit pas de diminuer, on croit pouvoir le suivre, le rattraper, et éviter la nuit qui court derrière nous...

Nous avons joué à ce jeu en partant. Au retour, nous avons perdu, nous avons plongé dans la grisaille, laissant le soleil plus au sud.

Mais je l'ai capté dans ma boîte à images : je sais qu'il n'est pas loin.

Et au nord-est nous avons de beaux levers de lune...

Surtout quand elle est pleine.
...

Pour mon ami Le Hutin, parti vivre dans l'ouest :
heureux anniversaire !


...

Photos Cath, décembre 2007 :
soleil : photos de route vers l'Auvergne,
lune : au-dessus de la Vezouze.

samedi 22 décembre 2007

Noël doux

Que Noël soit à chacun de vous doux et heureux, tendre et chaleureux, bienfaisant et lumineux !

Il n'est plus temps de douter, se demander pour qui, pourquoi : Noël est là, et la magie de l'espoir, chaque année, fait fondre en moi les plus sombres et vaines questions...
Au moins pour un temps.


Heureux Noël !

Cath
22 décembre 2007

vendredi 21 décembre 2007

Heureux solstice...

... complètement givré !

Du matin au soir, une journée de givre, de glace et de froidure (de froid dur).

Mais le soleil est là, un pâle soleil d'hiver, un peu lointain et pas bien chaud pour le moment, mais aujourd'hui en le regardant j'ai pensé qu'on le verrait de plus en plus. Ce n'est pas perceptible avant plusieurs jours, voire quelques semaines, mais c'est symbolique, le solstice apporte un plus de lumière... même si elle est un peu imaginaire pour commencer.


« C'est le regard qui fait le monde. » (Merci Isa !)
Et le regard me fait le monde plutôt beau ces jours-ci. En réalité il n'a guère changé. Mais je n'ai eu que des courriers-bonheur depuis quelques jours ! Je n'ai pas encore répondu à chacun, à certains je ne pourrai pas répondre (n'ayant pas les adresses des auteurs de commentaires du blog), alors je dis ici ma reconnaissance et ma joie, vos mots m'ont fait chaud au coeur (vous vous reconnaîtrez bien...): merci !

Heureux solstice, joyeuse lumière à vous tous !



Cath
21 12 2007

La ballade des pendus

Il est bien des modes qui me laissent perplexe ou indifférente.

Mais s'il en est une dont le succès ne cesse de m'étonner, c'est bien celle qui consiste, à l'approche de Noël, à pendre tous ces pitoyables pères Noël aux façades et fenêtres !

Sont-ils censés décorer, égayer, amuser les enfants (ou les grands) en grimpant ainsi au mur ? Moi ils me font penser à des pendus... et me font sourire et grincer.

Quand j'étais gamine, le Père Noël ne se montrait pas tant, on pouvait le rêver tout à son aise... Il gardait son mystère et c'était très bien comme ça. A présent plus moyen d'y échapper, les sosies du vieux bonhomme rouge sont partout !

Et ses répliques plus ou moins réussies nous harcèlent à chaque coin de rue. Alors quel besoin, en plus, d'en suspendre à son balcon ?

A moins que par la grâce de l'humour au second degré, ils ne soient là que pour réjouir mes trajets quotidiens...


Cath
décembre 2007

Humeur : caustique.

dimanche 16 décembre 2007

Couleurs de décembre : nuit


En attendant le retour de la lumière -le véritable sens de Noël au milieu de l'hiver- la nuit tombe si vite qu'elle vient nous surprendre dans notre journée d'activités. Pour se consoler et se réjouir, on a toujours trouvé moyen d'allumer un feu, une lampe, une bougie...


Notre époque y ajoute les illuminations urbaines, une belle invention !


Modestes à la campagne, elles sont spectaculaires en ville, je ne m'en lasse pas.


Je les trouve bienveillantes et joyeuses. Par endroits c'est presque trop, c'est vrai...


Mais c'est un rituel qui nous manquerait, si des mesures d'économie nous obligeaient à nous en passer.


Longue vie à nos rêves éclairés !

Photos Cath
décembre 2007 :
réverbère étoilé, jet de lumière et sapin bleu à Ludres,
rideau de lucioles et guirlande à Nancy,
volutes et sapin place Stanislas.

Couleurs de décembre : jour

Décembre, pauvre en lumière, serait-il sans couleur ?
C'est un peu le cas dans mon idée, quand je pense à ce mois, je le vois gris-blanc ou noir...
Mais à y bien regarder, j'ai vu autour de moi des paysages plus colorés que je ne l'imaginais.
Je vous présente certes décembre noir,



mais aussi vert, de toutes les nuances du vert,


il s'offre le luxe de l'or,


peut se rêver bleu,


ou même rose...



Et pourquoi pas ? C'est d'autant plus magique que cette succession de couleurs est concentrée en quelques heures de clarté par jour. Et que le lever et le coucher du soleil, de 8 à 17 heures, sont féeriques.

...

Mais tout de même... vivement le solstice !



Cath
décembre 2007

jeudi 13 décembre 2007

Romantisme

S'il est un mot galvaudé c'est bien celui-là. C'est à peine si on ose le prononcer, ou à bas bruit, dans un chuchotement inaudible. Il sent la fleur séchée, l'album photo jauni, la vierge effarouchée...

Il n'est pourtant que cri et passion, mélancolie profonde et exaltation!

Il est aussi impalpable que trahi, détourné, rabougri, moqué, amoindri, carte-postalisé...

Aussi je m'en méfie, j'en use avec parcimonie. Je le contourne, je l'évite. Je l'admire... et je le fuis.


C'est alors qu'il me poursuit, me rattrape et me tourne autour. Un texte, une situation, un paysage, me rappellent brusquement qu'il est dans l'air, jamais bien loin.

Je m'en saisis avec prudence : « Est-ce bien toi ? »

Je ne veux pas l'abîmer en y touchant. Mais il me semble bien qu'il est trop tard : il est déjà en moi... La vue ou l'instant ne font que le révéler.

Romantisme : le mot est dit. Mais quelle autre notion pourrait mieux traduire ce qu'évoquent ces images ?

Romantique, moi ? Allons, pas question que je l'avoue !

(Mais chut, vous êtes dans le secret à présent.)


Cath
décembre 2007

mercredi 12 décembre 2007

12 décembre

Un réverbère se réverbère dans le verre vert...
Rêve, Herbert, ta nuit de rêves clairs !
Lumineuses lucioles dans la nuit étoilée
Papillotes pâles qui papillonnent
Des papillons pétillent devant mes pupilles,
Valse lente et lancinante
Des avaleurs de silence
Calme transe des rêveurs qui dansent...
Tant te tend l'attente du temps
Que la nuit qui palpite s'étiolera vite
Et les lambeaux de brume que l'aube rallume
Teinteront de rose tes rêves qui reposent.

.....

Heureux anniversaire, Réverbères !


.....

Cath
petit poème en clin d'oeil
12 12 2007

dimanche 25 novembre 2007

Nicolas Peyrac écrivain

On connaît Nicolas Peyrac chanteur, on ne sait pas toujours qu'il a plusieurs cordes à son arc, des talents multiples : pas seulement chanteur, mais auteur-compositeur-interprète, il est aussi photographe, et écrivain.

Et passionné de cinéma, alors qui sait si un jour... ?

Ecrivain-romancier, Nicolas Peyrac a publié deux romans :
«Qu'importe le boulevard où tu m'attends»*,
et «J'ai su dès le premier jour que je la tuerais»**.

Sous ces titres énigmatiques se révèle une oeuvre originale, personnelle, tenant à la fois du roman et du scénario, mêlant fiction, souvenirs et réflexion : un scénario aux accents de journal intime pour le premier, un beau thriller amoureux pour le second. Parmi les constantes, on retrouve le questionnement sur l'attachement et la relation amoureuse, l'émotion des sommets aux abîmes, le besoin de liberté et d'évasion, et, sous-jacente, l'interrogation sur le sens de l'existence. Mais rien de lourd pour autant, l'écriture est légère, poétique, savoureuse, musicale : on l'imagine lue en voix off sur un travelling onirique... On ne s'en lasse pas.

Comme un film dont les images vous restent en mémoire et au coeur.

Je vous invite à y plonger sans tarder.


Catherine
25 11 2007


* Editions internationales Alain Stanké, 1994, (disponible ici)

** Editions de L'archipel, 2006, (en librairie)


mercredi 21 novembre 2007

Eclaircies

Cet automne aux allures d'été indien exceptionnel nous avait presque fait oublier les intempéries de saison ! On s'accoutume bien à vivre en pleine lumière... (phrase à méditer)

Mais du coup, la pluie, normale, bien de saison, bénéfique et nécessaire pour remplir les réserves d'eau potable, nous surprend, et on la boude. C'est qu'arrivant en novembre, elle traîne avec elle grisaille, ciel bas, et pénombre en plein après-midi... Car les jours raccourcissent, inexorablement.

Alors on remarque à nouveau les éclaircies, chaque rayon de soleil est un bienfait, on le guette, on l'espère, on l'attend... et on le prend comme un cadeau.


En voici un peu, pour éclairer votre journée.



Cath
21 11 2007

vendredi 16 novembre 2007

Premiers frimas

On s'y attend, mais ils nous surprennent un peu malgré tout.
Les premiers froids nous rougissent le nez et les doigts, nous raidissent la nuque, nous recroquevillent les orteils... le temps de s'adapter et de s'y accoutumer.

La nature, à peine sortie de l'été, des festivités d'automne, en est saisie, glacée, pétrifiée. Ce n'est pas l'hiver encore, juste un avant-goût, pour nous prévenir...

Ces perles de givre, premières pâleurs, flocons ou glaçons ne sont là que pour mieux renvoyer la lumière, jeter quelques grains de sel d'innocence sur les couleurs de novembre...

Photos
Cath

11 2007


Accord en corps

Merci mon corps.
Merci que je t'habite, merci de me faire voir, sentir et percevoir le monde et la réalité. Les autres et la vie.
Merci de me mouvoir, et de répondre présent... la plupart du temps.
Quelquefois un peu moins, tu grinces et tu m'ennuies. Tes imperfections me chagrinent. Tu te manifestes en douleur et en maladie... Alors tu m'enseignes indulgence, patience et humilité. Mais enfin ce n'est pas souvent. Si je t'ai négligé, tu me pardonnes. Je ne t'oublie jamais vraiment.
Car tu sais m'offrir de tels cadeaux : les moments où l'on est en phase, tellement.
Seul, dans le bien-être d'une pause, une sensation de chaleur alanguie... Le plaisir vif d'une fraîcheur ou d'une glissade... La plénitude d'un beau geste ou d'un mouvement huilé, après l'entraînement et l'effort pour y parvenir... Le ressenti intense d'une émotion esthétique, qui donne des frissons dans le dos, coupe le souffle, pour, l'instant d'après, mieux le libérer.
A deux, dans l'harmonie d'un pas de danse, l'échange intense d'un regard... La vibration du toucher... L'inépuisable bonheur du corps à corps... L'étonnement toujours renouvelé de ces instants où l'on côtoie l'infini... (Parler de plaisir est trop réducteur).

Je ne laisserai pas dire que ce n'est rien... que c'est méprisable, vain, ou pire, mal ou punissable : empêcheurs de jouir, empêcheurs de vivre, passez votre chemin ! Allez voir ailleurs si j'y suis : je n'y serai pas...

Je reste là, sans hésiter : l'âme chevillée au corps.


Cath
11 2007

Images :
Matisse : Nu, 1952
Scotin : Les amours pastorales de Daphnis et Chloé, 1731

mercredi 14 novembre 2007

Giboulées de novembre

Et pourquoi seraient-elles réservées à mars, l'insolent, le jeune et intrépide mois de début d'année, qui nous emmène vers le printemps puis l'été ?

Voilà que le sombre novembre, que l'on voit toujours si triste et si mélancolique, décide de s'amuser un peu !

Il s'offre des giboulées, un caprice me direz-vous... Le temps passe du coq à l'âne, c'est un vrai festival !

Car ce ne sont pas des giboulées comme les autres : pour mieux nous étonner, il déploie tous ses talents, ses crayons, ses pinceaux, et les éclabousse de couleurs !

Cath
14 11 2007

Photos Cath : matin brumeux, après-midi mitigé, soir neigeux...

dimanche 11 novembre 2007

Un autre novembre

Humeur blues de novembre...
Ne pas se laisser assombrir !

Lumières sur : ... un autre Novembre.


Photos Cath :
campagne en Lunévillois,
feuilles de chêne.

dimanche 4 novembre 2007

Novembre

Humeur ? novembre.
Tout est dit.

Que voulez-vous ce n'est pas tous les jours juillet.



Cath
4 11 2007

jeudi 1 novembre 2007

Rouky

Avant de tourner les talons, octobre nous a fait un dernier cadeau... roux : Rouky !

Un petit amour de chat perdu, qui traînait dans le quartier depuis plusieurs jours, est entré chez nous un soir... Nous n'avons pas eu le coeur de le remettre dehors. Nous l'avons nourri, gardé une nuit :
« On verra bien demain !.. »

Mais le lendemain, après une soirée de câlins, une nuit paisible, une bonne partie de jeux et de rires, un peu d'exploration au dehors mais pas trop, l'air de dire « rentrons vite, je me plais ici ! »... le petit chat roux nous regardait toujours avec ses grands yeux... ses gestes délicats et son charme nous attendrissaient... il avait conquis toute la famille !

Alors voilà, renseignements pris il n'était effectivement à personne. Il a choisi sa maison, notre maison, et nous voici ravis de ce beau cadeau d'automne.

Bienvenue chez nous, Rouky !


Cath
1 11 2007