vendredi 30 juillet 2010

Joëlle. Sylvie. Claudine. Christiane. Martine.
...
Saleté de crabe. Tous les ans tu en emportes une. Ou plusieurs. Sans pitié.
Des amies, des compagnes. Des épouses, des mamans. Trop jeunes.
Des tendres, des gentilles. Qui n'ont rien vu venir, rien pu empêcher.
Des amis, des familles restent là, hébétés.
Il faut accepter l'inacceptable. Supporter l'insupportable.
Continuer à avancer, vaille que vaille.
Se dire que malgré tout, la vie vaut la peine, tellement.
Et qu'on est heureux de vous avoir connues.
Soyez en paix là où vous êtes.
Nous ne vous oublions pas.


(Photos : Jardin de l'abbé, Lunéville, été 2010 :
sculptures éphémères, "l'orgue de bois", de Denis Tricot.)

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Merci , Cath , pour cette belle pensée qui t'honore .
Il ne faut pas être triste ; de là où elle dort , où elle repose , Christiane nous voit et nous sourit ; et les autres sûrement aussi.
A travers les fleurs de ton jardin elles nous sourient .
Quand mon père est mort et que j'ai replanté son hortensia chez nous, c'est Christiane qui m'a dit : "tu vois, depuis là où il est , il nous sourit ".

Hutin frangin .

Réverbères a dit…

Merci pour Martine !

chilina a dit…

Je vois le message de Le Hutin et je me dis qu'il est difficile de ne pas etre triste, même si on peut rêver que toutes ces personnes sont bien et heureuses là où elles sont ...
Certains jours, on supporte mal toutes ces disparitions souvent trop rapides ...
Et, ça fait mal !